jeudi 30 juin 2011

Grande Marche contre les violations des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo - 3ème ACTE


Samedi 16 juillet 2011 de 13 h 30 à 18 h 30
Du métro Château Rouge à la Place de la République

Notre maison brûle, ne regardons pas ailleurs (viols, massacres, assassinats, arrestations arbitraires, intimidations, enrôlement des mineurs et des étrangers, bradage de la nationalité congolaise...).

En l'honneur de nos martyrs :
- soyons prêts à consentir les sacrifices comme nous l'exhorte notre hymne national ;
- soyons unis et courageux pour la libération de la République Démocratique du Congo, gorgée de nos 8 millions de morts qui nous interpellent.


Les Congolais qui dansent et boivent ne doivent pas oublier les Congolais qui pleurent et qui meurent.

NON À L'INJUSTICE ET À L'IMPUNITÉ

lundi 6 juin 2011

Procès Chebeya et Bazana : les Congolais de France réclament justice

A l’initiative du collectif congolais de soutien à la lutte pour le changement et la démocratie au Congo, plus de 60 personnes ont participé le jeudi 2 juin sur le parvis des Droits de l’Homme au Trocadéro ( Paris) à un rassemblement pour exiger une justice équitable et juste pour le prononcé du jugement sur l’assassinat de défenseurs des droits humains, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. 


 A l’instar des activistes des Droits de l’Homme au Congo qui sont allés se recueillir sur la tombe de Floribert Chebeya au cimetière de Mbenseke pour commémorer le premier anniversaire de son assassinat, les Congolais de France très remontés contre la Cour militaire de Kinshasa n’ont pas voulu être en reste.

Jeudi dernier. Ils ont marqué le coup en organisant un rassemblement sur le parvis des Droits de l’Homme, Place du Trocadéro, à Paris.

L’objectif dudit collectif, qui regroupe un grand nombre d’associations et partis politiques congolais basés en France (Union du Congo, UDPS, MLC, Femmes Congolaises en Action, Débout Congolais, Avenir du Congo-Devoir de Mémoire, RDPC, Bundu Dia Congo), est d’attirer l’attention des responsables congolais pour que la justice soit équitable et juste sur l’assassinat du directeur exécutif de la Voix des Sans Voix, Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana a indiqué Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président de l’Union du Congo.

« L’année dernière, lorsque nous avons appris la nouvelle du sordide assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, nous nous sommes réunis ici pour le dénoncer. A l’occasion de ce douloureux anniversaire, nous sommes revenus au même endroit. Aujourd’hui, c’est pour interpeller les autorités politiques et judiciaires congolaises sur le strict respect du verdict qui sera rendu. L’issue de ce procès est très attendue. C’est pourquoi nous souhaitons qu’il soit équitable et juste ; que la Cour militaire de Kinshasa/ Gombe respecte son obligation de dire le bon droit. Pas d’injustice ni d’impunité ».
Brandissant une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Justice pour Chebeya et Bazana », les membres du collectif de soutien à la lutte pour le changement et la démocratie au Congo ont émis le vœu de combattre l’injustice et l’impunité au Congo sur tous les fronts. Elles figurent, selon Kcraescence Paulusi, président des Amis du RDPC/France, parmi les maux qui minent la société congolaise.

« Le procès Chebeya et Bazana doit servir de jurisprudence pour le Congo de demain. Aujourd’hui, le fait que l’injustice et l’impunité soient érigées en système est une très mauvaise chose. Quel exemple donne-t-on aux groupes armés et aux Kuluna qui se prennent pour des Caïds de la République ? Peut-on assassiner quelqu’un au Congo sans être inquiété ? Je crois que le verdict qui sera rendu sur cette affaire devra servir de modèle pour le Congo du futur. Il faut qu’il y’ait une sanction exemplaire contre les criminels. Réussir ce procès, c’est donner un sérieux avertissement à ceux qui peuvent penser qu’ au Congo on peut assassiner impunément. »

Annie Chebeya et Marie-Josée Bazana (qui vit actuellement en France), veuves de deux victimes exécutées par les présumés policiers dans le box de la Cour militaire ont dénoncé sur RFI le déni de justice qui se profile dans ce procès qui intéresse tous les Congolais ainsi que toute la communauté internationale.

Les verdict du procès des assassins présumés (huit policiers) de Floribert Chebeya est attendu à la mi-juin 2011. Le général John Numbi Tambo, Inspecteur général de la Police à Kinshasa, accusé par Annie Chebeya d’être à l’origine de l’assassinat de son mari, a été suspendu de ses fonctions.
Pour éclairer la lanterne de l’opinion sur cette affaire entachée de plusieurs zones d’ombre, le collectif congolais de soutien à la lutte pour le changement et la démocratie au Congo demande que « le général John Numbi Tambo comparaisse en tant que prévenu ». Pour que vive la justice juste.

ROBERT KONGO (CORRESPONDANT EN FRANCE)

© Le Potentiel

vendredi 3 juin 2011

Commémoration de l'anniversaire de l'assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana

Le 2 juin 2011, de 15 h 00 à 18 h 00, la diaspora congolaise de France a commémoré le premier anniversaire de l'assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazane, au Parvis des droits de l'Homme, situé à la place du Trocadéro à Paris.


vendredi 27 mai 2011

Rassemblement contre l'injustice et l'impunité en RD Congo


Anniversaire de l'assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana

Le jeudi 2 juin 2011 de 14 h 30 à 18 h 00
Rassemblement au Parvis des Droits de l'Homme
Place du Trocadéro à Paris 16ème

Le collectif RD Congo France demande :
- que la Cour, en République Démocratique du Congo, dise le droit dans le procès concernant l’assassinat du président de  l'ONG la Voix des sans-voix (VSV) Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana ;
- la comparution du Général Numbi Tambo en tant que prévenu ;
- le respect du droit à un procès équitable et la mise en place des mesures appropriées afin d’assurer la sécurité effective de tous les acteurs impliqués dans le procès ;
- l’établissement d’une commission d’enquête indépendante impartiale sur l’assassinat de M. Chebeya et la disparition de M. Bazana ;
- la fin  de  toute forme  de harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme ;
- le respect des dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998 ainsi que les dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la RDC ;
- l’établissement d’une cour spécialisée mixte en RDC, qui contribuera à la lutte contre l’impunité pour les crimes internationaux ;
- l’application du principe de complémentarité avec la Cour pénale internationale (CPI), conformément aux  recommandations formulées par le “Rapport Mapping” des Nations Unies.

Venons nombreux combattre l’injustice et l’impunité
en République Démocratique du Congo !


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Contact : collectifrdcfrance@gmail.com - Tél. : 0626442201

mercredi 25 mai 2011

Sortie officielle de la nouvelle direction de l'UDPS France


A l'occasion de la sortie officielle de la nouvelle équipe du Bureau de la Représentation de l'UDPS-FRANCE, M. Edo Maludji Olito a l'honneur de vous inviter à prendre part à la cérémonie organisée le dimanche 29 mai 2011, au restaurant l'Ambassade sis 5 bis, route de Saint Leu – 95360 VILLETANEUSE (à 100 m de la gare Epinay-Villetaneuse).

Au programme de cette manifestation :

17 h 00 – Mise en place des invités

17 h 30 – Mot de bienvenue de M. E. M. Olito, Représentant UDPS-France

17 h 35 – Présentation de la nouvelle équipe

18 h 00 – Adresse à la communauté congolaise par le représentant de l'UDPS-FRANCE

18 h 15 – Mot de la fin

18 h 20 – Cocktail

19 h 00 – Fin de la cérémonie

jeudi 5 mai 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110505/001 relatif à l’attitude irresponsable de quelques combattants

Pour voir la vidéo de ce communiqué de presse, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://www.dailymotion.com/video/xiklra_communique-de-presse-relatif-a-l-attitude-irresponsable-de-quelques-combattants_news

Nous, collectif RD Congo en France, désapprouvons fortement les déclarations et le comportement de quelques combattants à l’encontre des compatriotes qui, par leurs actions et parfois au risque de leur vie, s’opposent au régime actuelle en République Démocratique du Congo, non seulement pour éviter sa balkanisation, mais  aussi pour y rétablir la paix et rendre à notre peuple la dignité à laquelle il aspire.

Nous militons contre le régime impopulaire qui hypothèque l’avenir du Congo et non contre les hommes et les femmes de l’opposition et de la résistance. Raison pour laquelle nous ne nous attaquerons jamais à celles et ceux qui partagent le même objectif : à savoir le départ de Joseph Kabila et de ses partisans du pouvoir.

Nous condamnons donc les attaques injustifiées, de la part d’une infime minorité des combattants, dirigées contre Étienne Tshisekedi, à la suite de son discours du 24 avril au stade Tata Raphaël à Kinshasa.

Même si des divergences existent entre les différentes tendances, le collectif RD Congo en France, que nous avons mis en place, dispose des outils appropriés pour permettre de laver le linge sale en famille. Malheureusement, certains ont fait le choix de les fouler sous le pied et de diffamer injustement ceux d’entre nous qui ont préféré militer dans le respect mutuel.

Nous espérons que ces dérapages ne se reproduiront plus. Nous souhaitons donc que la raison l’emporte sur le mensonge, que le bon sens reprenne le dessus et fasse triompher l’unité qui nous a permis, jusque-là, de prendre ensemble des initiatives qui continuent d’ éveiller la conscience d’un bon nombre de nos compatriotes. En revanche, si les personnes concernées ne fournissent aucun effort, si jamais elle ne respectent plus les principes fondamentaux qui nous rassemblent au sein du collectif, nous serons amenés à réagir en conséquence.

VIVE LA RÉSISTANCE, VIVE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO !


lundi 18 avril 2011

Cinq questions à Nicole Mutolo Zita Dya Nza (*)

"Nous sommes convaincus que le développement politique et socio-économique de la RD Congo dépend en grande partie, entre autres, de l’évolution des mentalités."

1. Depuis le début de l’année, le mouvement dont vous faites partie s’oppose à l’organisation des concerts des artistes musiciens congolais en France. Que leur reprochez-vous ?
Nous tenons à préciser que les musiciens congolais ne sont pas nos ennemis, mais nos compatriotes qui ont fait le choix d’être les ambassadeurs de la culture congolaise par le biais de la chanson et de la danse. Comme tels, surtout à un moment où s’exprime expressément la nécessité de la cohésion nationale, ils sont censés véhiculer les vraies valeurs congolaises allant dans le sens du patriotisme et du « vivre ensemble ». Nous leur reprochons donc de privilégier les anti-valeurs, lesquelles valorisent l’avilissement de la femme congolaise, de faire l’apologie de l’incivisme, d’abrutir notre jeunesse et de glorifier les personnes dont le seul intérêt consiste à asservir le peuple congolais au profit d’une infime minorité et des puissances économiques qui essaient à la fois de faire main basse sur nos richesses et de balkaniser notre pays.

2. Que recouvre exactement l’appellation « Combattants » ?
Les premiers « Combattants » se sont distingués à Londres à travers des représailles contre certains musiciens et politiciens congolais de passage en Angleterre, à qui l’on reprochait souvent leur attitude peu patriotique. Les Congolais de Bruxelles ont ensuite emboîté le pas à nos compatriotes londoniens. L’appellation « Combattants » a, de nos jours, complètement évolué. En effet, grâce au génie d’une partie de l’intelligentsia de la diaspora congolaise de Paris, une connexion s’est faite entre les sphères politique, associative et combattante : d’où la transformation des « Combattants » en « Patriotes Résistants Congolais », qualificatif n’ayant désigné que, jusque-là, les seuls auteurs de l’insurrection de Dongo. En France, quelques militants ont donc compris la nécessité d’une lutte menée collectivement par les Congolais pour la libération totale de la RD Congo, indépendamment de leurs différentes chapelles. Cette mutation a été possible grâce à la rencontre de quelqu’un de la trempe de Lonsi Koko, de ses amis d’Union du Congo comme Kcreascence ainsi que de leurs alliés Alain et Patricia du mouvement Devoir de mémoire, Tshisthi et Noël Hedou de l’Union des Socialistes Congolais, Ernest de Bundu dia Kongo... avec les combattants comme Odon, maître Babin, Youyou, Martin Sally, David, Patcheli... et d’autres personnes qui n’appartiennent à aucune structure officielle, comme Guy-Gérard... Cette rencontre a sans doute su apporter une nouvelle dimension au mouvement qui avait été initié à Londres. Nous espérons que la récente dynamique sera davantage consolidée par l’adhésion de la majorité de nos compatriotes aux différentes actions en vue des combats à venir.

3. Quel objectif poursuivez-vous ?
Nous sommes convaincus que le développement politique et socio-économique de la RD Congo dépend en grande partie, entre autres, de l’évolution des mentalités. Notre objectif, c’est de faire en sorte que tout citoyen congolais, surtout les leaders d’opinion comme les musiciens, apporte sa contribution à l’initiative pour la conscientisation de nos compatriotes. Dans cette optique, nous mènerons, dans le cadre du collectif des de la RD Congo en France, des campagnes pour l’émergence d’une nouvelle vision congolaise – s’agissant de la gestion de la chose publique, du respect des droits fondamentaux de la personne humaine, de la relance économique, du progrès social, de nos rapports avec nos voisins et le reste du monde...

4. Que répondez-vous à Papa Wemba qui vous a tendu la main dans les colonnes de ce journal ?
Nous lui répondons qu’il aurait mieux fait de saisir l’opportunité qui lui a été donnée sur les ondes d’Africa n° 1, quand on lui avait proposé que les représentants des artistes musiciens, des acteurs politiques, des pasteurs et des militants associatifs puissent s’asseoir à la même table dans le but de définir une charte de bonne vie et de bonnes mœurs. Mais, dans certaines circonstances, il vaut mieux tard que jamais. Il revient maintenant à Papa Wemba de se mettre d’accord avec d’autres artistes congolais afin de solliciter une éventuelle rencontre avec nos représentants, sachant que ces derniers sont ouverts à tout dialogue mais dans le respect de quelques préalables.

5. Accepteriez-vous de discuter avec les autorités congolaises à ce sujet ?
Il nous paraît pertinent que les autorités congolaises négocient globalement avec les Congolais de la diaspora, toutes tendances confondues, dans l’espoir de trouver des solutions non seulement à la problématique d’une certaine musique congolaise, mais aussi apporter des réponses aux réalités concernant à la fois les droits de vote et d’éligibilité des Congolais de l’étranger, la reconnaissance de la citoyenneté étrangère détenue par les Congolais d’origine, la représentation des Congolais de la diaspora au sein du Parlement et dans des institutions économiques, l’alternance politique...

PROPOS RECUEILLIS PAR ROBERT KONGO, CORRESPONDANT EN FRANCE

lundi 11 avril 2011

Laurent le Téméraire, ou le Grand Gbagbo


Les images t'exhibant dévêtu à l'hôtel du Golf,
Face aux exécuteurs des instructions extra-continentales,
Ont tout de suite renvoyé à celles, cruelles,
Montrant Patrice Lumumba les mains dans le dos,
Brutalisé par les sbires de Joseph-Désiré Mobutu à la solde des Belges.
Ces images renvoient aussi à l'humiliation de Saddam Hussein.

Cinq ans après la pseudo-décolonisation des pays africains,
La France a emboîté le pas à la Belgique
Dans la ferme intention de museler un enfant de l'Afrique
Qui a osé braver le nouvel ordre politique
Que l'on veut à tout prix imposer au continent noir.

Si hier le traître s'appelait Joseph-Désiré Mobutu,
Aujourd'hui, il se nomme Alassane Dramane Ouattara.
Si hier la main irresponsable était belge,
Aujourd'hui, elle est française.
Si hier, la cible était la République Démocratique du Congo,
Aujourd'hui, c'est la Côte d'Ivoire.

Peu importe le résultat du scrutin de la présidentielle,
Car seul l'avenir désignera le vrai vainqueur,
Ton refus contre l'ingérence de quelques pays occidentaux
Dans les juteuses et ténébreuses affaires africaines
Ne peut laisser aucun Noir, où qu'il se trouve, indifférent.

Qu'on le veuille ou non,
Ta bravoure préfigure l'héroïsme de demain.
Par ton sacrifice, tu viens de définir une nouvelle stratégie
Dans la lutte pour l'émancipation de l'Afrique.

Tel Chaka Zulu, Simon Kimbangu, Patrice Lumumba,
Kwame Nkrumah et Thomas Sankara,
Ton nom sera plus que jamais gravé
Dans la mémoire collective africaine et dans notre imaginaire.
Tu resteras toujours, pour nous, le PRÉSIDENT !

Ngo Zulu

dimanche 10 avril 2011

Grande Marche contre les violations des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo, 3ème ACTE

le 16 juillet 20011 de 13 h 30 à 18 h 30
De Château Rouge (métro) à la place de la République

- NON au tripatouillage électoral ;
- NON aux massacres des populations ;
- NON à l'impunité ;
- NON aux arrestations arbitraires ;
- STOP aux violences faites à la femme congolaise.


mardi 5 avril 2011

Des Congolais en guerre contre Kabila et la pornographie musicale

Fally Ipupa, Werrason et Papa Wemba ont vu leurs concerts annulés en Europe


Constitués en groupes d’activistes politiques opposés au pouvoir du président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, de nombreux Congolais vivant en Europe veulent réinstaurer les bonnes mœurs chez leurs compatriotes. Ils ont pour noms « Bana Congo », « Patriotes combattants » ou encore « Bakolo Congo ». Pour ce faire, ils ont pris pour cible des chanteurs doublement accusés de faire allégeance au pouvoir de Kinshasa et d’attentat à la pudeur, à travers leur production musicale. Werrason, Papa Wemba et récemment Fally Ipupa ont vu leurs concerts annulés en France et en Belgique, suite aux pressions et manifestations [lire la suite].

René Dassié

© Afrik.com

Conférence de presse des Patriotes Résistants Congolais de France

Cette conférence de presse s'est tenue le 2 avril 2011 à Paris, en présence de quelques journalistes choisis à cet effet.

Première partie


Deuxième partie


vendredi 1 avril 2011

Congolais telema, tango ekoki !

Dans cette vidéo, les Congolais de la diaspora s'expriment sur le génocide, les violations des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo, la mauvaise gestion de la chose publique... Ils sont tous unanimes, le régime politique doit changer en République Démocratique du Congo. Pour visionner la vidéo, prière de cliquer sur le lien ci contre : http://vimeo.com/21730591


jeudi 31 mars 2011

Mmes Nicole Mutolo et Youyou Muntu Mosi, invitées du Grand Débat d'Africa n° 1


Mmes Nicole Mutolo et Youyou Muntu Mosi seront, le vendredi 1er avril à 18 h 30 (heure de Paris), les invitées du Grand Débat, émission présentée par Francis Laloupo sur la radio Africa N° 1. À cette occasion, Mmes Mutolo et Muntu Mosi évoqueront non seulement les divergences entre les Patriotes Résistants Congolais de France et certains musiciens congolais, les violences sexuelles, mais aussi les enjeux en cours en République Démocratique du Congo.

Déclaration faite lors de la Grande Marche contre les violations des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo

Chers compatriotes,
Mesdames et Messieurs,

La situation socio-économique et politique de notre pays est aujourd’hui très préoccupante. Elle se caractérise notamment par la cherté de la vie, l’insécurité non seulement à l’Est du pays, mais aussi dans la capitale. À cette insécurité s’ajoutent les voyous en col en blanc qui nous dirigent, lesquels se distinguent par la corruption, le clientélisme, la cupidité, l’avidité, le pillage systématique des biens publics, etc.

Les violations des droits fondamentaux ternissent tristement l’image de notre pays. En effet, champion en la matière et considérée comme la capitale mondiale du viol, la République Démocratique du Congo est citée dans tous les rapports concernant les violations des droits fondamentaux de la personne humaine. Pas plus tard qu’hier, 7 femmes ont été sauvagement violées par des combattants rwandais des FDLR-FOCA dans la forêt de Bushalingwa, en groupement Ikobo, dans le territoire de Walikale. À ce jour, dans la plupart des cas, ces femmes violées sont abandonnées à elles-mêmes, donc livrées à leur propre sort. Ainsi sommes-nous en droit de nous demander si l’État existe réellement sur l’ensemble du territoire national, si le gouvernement congolais a vraiment la volonté de combattre l’insécurité qui déstabilise sans cesse notre pays.

Dans notre pays, les assassinats des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme, les massacres des étudiants et des populations du Bas-Congo, dont les membres de Bundu dia Kongo, sont couverts sous le sceau de l’impunité. Le président Joseph Kabila n’a-t-il pas promulgué une loi d’amnistie en faveur des criminels comme Bosco Ntaganda, Laurent Nkunda et les autres membres du CNDP ? En tout cas, Franck Ngyke et son épouse, Serge Maheshe, Didas Namujimbo et tant d autres inconnus, tous journalistes, ont été lâchement assassinés pour avoir essayé d’éveiller la conscience du peuple congolais. Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, activistes des droits de l’Homme, ont été exécutés pour avoir défendu la dignité des opprimés. Armand Tungulu, sauvagement assassiné, a eu le malheur de manifester publiquement la colère de ses compatriotes muselés. Tous ces crimes ont été commis par des sbires du régime congolais en violation de l’article 15 de la Constitution.

Force est de constater que le Sud Kivu est devenu une zone de non-droit livrée aux pilleurs de nos ressources, occupée par des milices et des armées étrangères. Les femmes, sans distinction d’âge, y sont systématiquement violées, parfois avec le concours des éléments de notre propre armée. Dans cette partie du territoire national, les enfants continuent à être enrôlés de force dans l’armée et dans les différentes milices pour servir de chair à canon.

Il nous semble que Joseph Kabila a été élu en 2006 avant tout pour rétablir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire. Peut-on conclure qu’il a été, presque six ans après son élection, le garant de la souveraineté nationale et de la défense de l’intégrité territoriale ? De toute évidence, le chef des armées s’est plutôt transformé en torpilleur des Forces Armées de la République Démocratique du Congo en confiant la haute hiérarchie de cette institution à des criminels du RCD et du CNDP, lesquels sont responsables d’au moins 8 millions de morts dans le territoire national. Ces derniers, qui jouissent de l’impunité malgré les crimes commis, ne cessent de bénéficier de la protection de Joseph Kabila.

S’agissant de la réalisation des cinq chantiers présidentiels, leur miroitement contraste avec la situation socio-économique chaotique que connaît quotidiennement la grande majorité des Congolaises et des Congolais qui n’a que difficilement accès aux produits de première nécessité. Ainsi s’enfoncent-elle davantage dans la misère. En proie à l’irresponsabilité gouvernementale, cette majorité silencieuse n’est plus en mesure de subvenir aux besoins familiaux. Victimes de l’insuffisance alimentaire, du non-paiement des salaires pour ceux qui occupent un emploi, du chômage chronique, nos compatriotes connaissent un calvaire qui les empêche d’avoir naturellement accès aux soins médicaux, à l’eau potable et à l’électricité. Ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un membre dans la diaspora sont livrés à eux-mêmes et errent dans la rue avec tout ce que cela comporte comme risques et conséquences. Pourtant, cette situation ne semble guère émouvoir outre mesure le gouvernement. Au contraire, celui-ci multiplie les manœuvres, soutenu qu’il l’est par des parlementaires godillots, pour se maintenir in fine au pouvoir.

Nos centres urbains, en particulier Kinshasa la capitale, autrefois réputés pour leur sécurité, sont désertés par les forces censées rétablir l’ordre, contraignant ainsi les populations à l’anxiété. La corruption, qui se manifeste sous diverses formes, gangrène non seulement tous les secteurs de l’État mais elle hypothèque surtout le développement socio-économique de notre pays. Quant au chômage des jeunes (diplômés ou non) dans les milieux urbains, il ne cesse de s’amplifier au point de menacer notre futur. En effet, véritable cauchemar, cet état de fait conduit au désespoir et condamne toute possibilité de relève.

Voilà les raisons pour lesquelles nous disons aujourd’hui avec force et vigueur, en cette place de la République, aux pays des droits de l’Homme et du Citoyen qu’est la France :
- NON AUX ARRESTATIONS ARBITRAIRES ET AUX INTIMIDATIONS ;
- NON AUX MASSACRES DES POPULATIONS CONGOLAISES ;
- NON AUX VIOLENCES FAITES À LA FEMME CONGOLAISE ET AUX ENFANTS ;
- NON À LA BALKANISATION DE LA RD CONGO ;
- NON AU TRIPATOUILLAGE CONSTITUTIONNEL.

Au-delà du fait de dire NON aux violations des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo, Nous, Congolais de la diaspora de France, rappelons que c’est grâce au sang versé par nos aînés que notre pays a accédé à la reconnaissance internationale le 30 juin 1960.

Conformément à la loi fondamentale inscrite dans la Constitution, notamment dans ses articles 5, 64 et 77, Nous rappelons l’engagement du peuple congolais envers la Patrie, l’obligation de contribuer à sa défense et le devoir sacré de tout Congolais de faire échec à tout individu qui prend le pouvoir par la force ou l’exerce en violation des dispositions constitutionnelles.

Nous décidons donc de :
- prendre à l’avenir des dispositions urgentes, efficaces et pérennes en vue du rétablissement immédiat de l’état de droit en République Démocratique du Congo ;
- mettre fin au règne de l’impunité afin de préserver les intérêts des plus faibles, la finalité étant le rétablissement des victimes de violences sexuelles dans leurs droits.

Ces vœux ne peuvent être réalisés que si nous parvenons à changer le régime en place à en République Démocratique du Congo. Voilà pourquoi nous disons avec toute l’énergie qui nous anime KABILA DÉGAGE !

QUE VIVE À JAMAIS LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO !

Fait à Paris, le 12 mars 2011